Mieux qu’un gateau
C’est étonnant, tout de même. Si on m’avait dit il y a encore cinq ans que je ferais un jour un cours de cuisine, j’aurais éclaté de rire. Et pourtant, c’est exactement ce que j’ai fait mercredi dernier à Perpignan. Il est peut-être utile de savoir qu’il y a encore pas si longtemps, la cuisine se résumait dans mon esprit à des barquettes à mettre au micro-ondes. Il me semblait hallucinant que certaines personnes s’épuisent durant des heures pour ne passer au final que quelques minutes à déguster le plat. Ça me paraissait invraisemblable. Et puis, histoire de ne pas mourir idiot, j’ai commencé à m’y mettre. Je voulais saisir ce qui pouvait bien être palpitant à pratiquer ce passe-temps. Et à mon tour j’ai cédé à la tentation. J’ai compris le pouvoir de séduction des fourneaux. Ca arrive sans crier gare. Au début, on respecte chaque recette très scrupuleusement. Puis on commence à se fier à son instinct. Désormais, je peux le dire : j’aime le fait de cuisiner. Cela me calme, après une journée de boulot. J’aime arrêter de raisonner pour faire. J’aime me laisser porter au fil de mes envies. Je suis même avec intérêtTop Chef. Elles me donnent chaque fois de nouvelles idées. J’élabore alors les plats les plus originaux. S’ils s’avèrent le plus souvent moins intéressants que prévu, je dois bien l’admettre, ça n’a pas d’importance. La cuisineest semblable à l’alchimie : c’est une quête permanente. Bref, si vous vous tâtez à prendre un cours de cuisine, c’est une expérience que je vous recommande chaudement. Cet atelier m’a donné plein de nouvelles idées et je passe depuis des heures aux fourneaux. C’est ma famille qui est rassasiée (ou pas, d’ailleurs) ! Pour ceux que ça intéresse, voici le cours que j’ai suivi là-bas. Retrouvez toutes les infos sur ce cours de patisserie à Valence en suivant le lien.
