Le blogue du grand Paul

28 février 2020

Alors on saute ?

Filed under: Non classé — lebloguedugrandpaul @ 15 h 33 min

Tout récemment, j’ai fait un baptême de chute libre à Lille. Ce jour-là, il faisait particulièrement beau, et je dois dire que j’ai été sidéré par la magie de cette journée. J’avais lu pas mal de récits à gauche et à droite pour me faire une idée, mais la réalité s’est avérée bien plus intense. La partie chute libre ne dure en fait en elle-même qu’une cinquantaine de secondes. Ce qui est peu, évidemment. Mais l’expérience prend place en réalité bien avant le saut proprement dit. Ca vient au matin, lorsqu’on sort du sommeil et qu’on se dit : « aujourd’hui, je vais sauter depuis un avion, à quatre kilomètres d’altitude ». Je peux vous garantir que ça renverse la façon d’envisager la journée ! La phrase la plus inoffensive prend un caractère prophétique. Et certains détails sont nettement terrifiants. Peu après notre arrivée à l’aérodrome la secrétaire a fait signer un papier stipulant que nous n’engagerions pas de poursuite si nous nous écrasions et finissions en petits morceaux. Puis on a eu droit au briefing, nous décrivant de quelle façon un simple rectangle de toile allait nous garder en vie. Et c’est juste après que les choses sont devenues méchamment réelles. Tout équipés nous avons pris la direction de l’appareil. J’ai essayé de rester tranquille. J’adore prendre l’avion, mais les vieux coucous, ça secous pas mal. Quelques minutes plus tard, après s’être serrés à l’arrière de l’appareil, on a décollé. A bord, je n’arrête pas de jeter des coups d’oeil à la porte, qui n’en est pas vraiment une :un simple rideau en plastique retenu par quelques chevilles métalliques. Subitement, la porte s’ouvre : le premier tandem va sauter. Je croise le regard du candidat, un peu pâle. Une seconde après, le tandem a évaporé avec son ange-gardien dans le vide. A mon tour. Je prends position, respecte les instructions, et me retrouve l’instant d’après prêt à sauter. Tout semble impossible : j’ai l’impression d’être somnambule. Deux secondes plus tard, c’est le saut. C’est parti pour 50 secondes de pur bonheur. De précieuses secondes impossibles à expliquer. Comment un oiseau pourrait-il décrire le plaisir qu’il peut y avoir à voler à un animal qui en est incapable ? Je tombe à une telle vitesse que l’air devient une matière sur laquelle s’appuyer pour bouger. Alors que le sol grandit à vue d’oeil, le parachute s’ouvreet me donne l’impression d’être tiré vers le haut. C’est la fin d’une expérience extraordinaire. Mais cet instant n’est pas près de s’effacer ! Si vous aussi, vous voulez vous aussi connaître les plaisirs de la chute libre, je vous mets en lien le site par lequel je suis passé pour mon baptême de chute libre!Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de cette activité de saut en parachute.

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